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Dans les petits carrés proposés par Emma, il y a du boro japonais, une technique de raccommodage que les castes pauvres de la population faisaient avec des tissus usés. Artefacts de chanvre indigo, patchworks de chutes, aujourd’hui, les usures rapiécées deviennent art car leurs beautés illustrent le vécu, le temps, dans une notion spirituelle nommée le wabi-sabi.
Sur la page de Wikipédia, il est dit : » Wabi (solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, dissymétrie…) et sabi (l’altération par le temps, la décrépitude des choses vieillissantes, la patine des objets, le goût pour les choses vieillies, pour la salissure…). Le wabi fait référence à la plénitude et la modestie que l’on peut éprouver face aux phénomènes naturels, et le sabi, la sensation face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps ou des hommes. »
Ailleurs, en Afrique et en Inde, on appelle cette technique du kawandi.
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